
L’épine vinette (Berberian vulgaris)
On compte environ 170 espèces dans l’Europe et l’Asie. Dans l’Antiquité, on récoltait déjà ses fruits et on les utilisaient entre autres pour purifier le sang (source: tablettes d’argile). Dans l’Ayurveda, elle était aussi utilisée pour traiter des infections variées, aider à guérir les plaies et « ouvrir l’esprit ». Elle a disparu en plaine: portant la rouille noire du blé, on l’a éradiquée. La cueillette est compliquée, l’arbre a ses épines défensives et ses fruits sont très petits, mais ils valent la peine d’une petite sortie automnale!
Les fruits contiennent 5%de sucre, 6,5 d’acides organiques (acide malique, citrique), de la pectine, vit C (3x celle des citrons), vit E et provitamine A. Le fruit est diurétique et cholagogue (digestif). Toute la plante contient de la berbérine, substance qui fait l’objet de nombreuses recherches pour ses propriétés et ses effets physiologiques, au niveau du cholestérol, de la glycémie et sur la sphère gastro-intestinale.
En tisane, les fruits secs combattent la fatigue printanière et les refroidissements. Conservés dans du miel, on l’utilise en cas de fièvre.
Les fruits ont un goût acide, s’atténuant quand ils sont séchés. On peut en faire des jus, des sirops, des liqueurs, des confitures,… Les sécher pour des mueslis, des sauces pour la chasse ou les soupes. Les jeunes feuilles peuvent être consommées à petites doses, et peuvent remplacer le vinaigre.



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