
Ing: crevettes, mini-coques feuilletées, pesto ail des ours frais ou décongelé, mayonnaise, ketchup
Mélanger le pesto (4 cs) avec de la mayonnaise (1cs) et du ketchup (1cc), ajouter les crevettes, remplir les coques.
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Mélanger le pesto (4 cs) avec de la mayonnaise (1cs) et du ketchup (1cc), ajouter les crevettes, remplir les coques.
Nom commun: marronnier d’Inde, faux châtaignier, châtaigner de cheval
Nom latin: Aesculus hippocastanum
Famille: hippocastanaceae
Le marron d’Inde a la force de faire se redresser les personnes, il aide à contrôler les pensées qui tournent en rond, qui portent sur des détails insignifiants, tout comme le sang qui ne peut plus retourner correctement au coeur à cause d’une insuffisance veineuse. Il aide à lâcher-prise sur le contrôle et à voir les choses à travers les yeux d’un enfant, avec curiosité et enthousiasme, avec une joie lumineuse comme le marron, graine brillante, ronde et douce qui s’échappe de sa capselle.
Constituants :
Propriétés:
Contrindications:
Utilisations:
Recette de la teinture-mère:
Sources: blog d’altheaprovence, Teintures mères végétales (Cérès, R. et H. Kalbermatten, ATVerlag), Cours de phythotérapie de la Mandorle 2020, Monographie de l’institut européen des substances végétales
Vaccinium myrtilllus Fam: Ericacées
Qui ne s’est jamais amusé enfant (ou adulte!) à tirer sa langue teintée de violet? En plus du plaisir à se teindre mains et lèvres, on fait provision d’énergie et d’antioxydants (entre autres)! Petits fruits à manger sans modération donc!
La reconnaître
Deux myrtilliers se ressemblent beaucoup, et peuvent se retrouver les uns au milieu des autres, la “Vaccinium myrtillus” et la “Vaccinium uliginosum” dite des marais. Celle-ci est aussi comestible, quoique moins bonne et surtout contenant moins de vertus (elle a été utilisée pour le tannage). La myrtille pousse généralement sur des sols acides riches en silice, elle aime les forêts de résineux et de feuillus claires, les tourbières et les pâturages. C’est un sous-arbrisseau à rameaux anguleux, vert clair, avec des feuilles coriaces alternes, munies d’un très court pétiole (tige de la feuille) finement dentées. Ses feuilles rougissent en automne. Pour résumer voici leurs différences:
Myrtille | Myrtille des marais |
chair violette, enveloppe brillante | chair blanche, enveloppe mate |
rameaux vert clair, à angles marqués | rameaux bruns cylindriques |
feuilles pointues dentelées | feuilles arrondies non dentelées |
feuilles vert clair rougissant fin août | feuilles glauques (bleu-vert) mates |
La myrtille ressemble également aux baies de genièvre et de camarine noire (voir photos ci-dessous), qui sont aussi comestibles, mais le goût n’est pas vraiment pareil! Pour la cueillette, visez les buissons de genévrier, il y a généralement des myrtilles en plus grand nombre et l’impératoire des Alpes, qui indique généralement un lieu plutôt humide, les baies seront ainsi possiblement plus grosses qu’en zone très sèche, ces 2 indications ne sont pas une généralité, mais c’est souvent le cas.
Outre la grande valeur de ses fruits, c’est une plante importante du point de vue écologique, car elle protège le sol des forêts de l’érosion; elle développe sous la terre tout un réseau de racines sur la partie superficielle du sol et de rejets rampants donnant naissance à d’autres plants et contribue à la formation d’humus. Ce lacis de tiges traçantes ne serait pas sans rappeler notre microcirculation sanguine pour laquelle ses fruits sont réputés (théorie des signatures). Elles sont recherchées par les oiseaux de nuit, car elles améliorent leur vision nocturne.
!! Attention, on pourrait confondre la myrtille avec des baies de chèvrefeuille ou de belladone, toxiques les 2!! La belladone est plus foncée, quasi noire et plus grande (petite cerise), entourés des 5 sépales du calice avec de grandes feuilles plutôt molles et le chèvrefeuille est au arbre, mais quand il est petit, ses feuilles ressemblent fortement à celles des myrtilliers, mais ses rameaux sont bruns et ses fruits sont plus allongés et de couleur bleuâtre.
Ingérées en très grandes quantités la myrtille des marais peut avoir un effet narcotique.
Petit portfolio:
Histoire
Dioscoride la préconisait pour “resserrer le ventre”, les dysentries, mais à part cette référence, on a peu d’observations anciennes, probablement parce qu’elle ne poussait ni en Grèce ni en Italie sauf en montagne et même Hildegarde de Bingen la considérait comme nuisible, provoquant des rhumatismes (livre Phytembryothérapie cf bibliographie), cependant, dans Tout savoir…montagne, il est dit qu’elle la préconisait pour induire les règles.. C’est ainsi plutôt par la pratique populaire et l’expérience que l’on a ensuite analysé cet arbrisseau. Il faudra donc attendre les débuts 1900 pour que soient affirmées ses vertus astringentes et antidiabétiques.
Les Gaulois utilisaient le fruit comme teinture, ils s’en servaient en outre pour marquer les tuniques des esclaves. En Ecosse et en Irlande, on célébrait le “dimanche de la Myrtille”, jour de la récolte du fruit et de la frivolité, les jeunes gens pouvaient ainsi laisser libre cours à la danse et à leurs amours.
Les apothicaires élisabéthains faisaient avec les baies et du miel un sirop en cas de diarrhées. Elles étaient aussi utilisées quand il fallait purger un excès de colère.
On raconte que les pilotes américains et français, lors de la seconde guerre mondiale devaient absorber de grande quantités de concentrés de fruits avant les missions nocturnes (pour échapper aux tirs ennemis) pour mieux repérer l’objectif. Mais, l’ingestion de myrtilles, tout en augmentant la vision nocturne, modifiait la perception des distances et des tables de correction devaient être utilisées! De plus les effets constipants de la myrtille nécessitaient l’usage de laxatifs après leurs missions.. Même si c’est une légende, les études ont reconnu qu’elles agissaient sur la fatigue oculaire et la vision nocturne.
Composition
Les baies contiennent en plus de min 75% d’eau, des tanins (action astringente), des acides citriques et maliques entre autres, de la pectine (assez pour juste devoir chauffer les fruits, mais pas besoin de plus pour les transformer en confiture!), des sucres divers, des pigments anthocyaniques (responsable de l’activité vasculoprotectrice, antiagrégante des plaquettes, antioxydant et favorisant la vision nocturne), des flavonoïdes, des glucosides, des vitamines B, C (15mg pour 100gr de fruits) et carotène, du potassium, calcium, du fer et du phosphore et ont une faible teneur en calories.
Les feuilles contiennent des tanins (30%), des acides phénoliques, des glucosides tels que la vacciniine, des flavonoïdes, iridoïdes, alcaloïdes quinolizidiniques, du mucilage, des résines et une légère trace d’essence et de myrtilline (insuline végétale), du chrome et du manganèse en quantité importante.
Propriétés médicinales
Ce sont en 1er lieu les baies qui sont utilisées. Les myrtilles conviennent bien pour les enfants en cas d’inflammations de la bouche, la gorge (aphte, gingivite, angine) et les diarrhées, grâce à ses tanins et son effet bactéricide. Elles sont utiles également lors de troubles circulatoires veineux (hémorroïdes, jambes lourdes,…), de troubles de la micro-circulation capillaire externe (variscosités,…), de grippe intestinale, entérites,… Elles font en outre baisser le sucre dans le sang et régénèrent le pourpre rétinien, améliorent la vision nocturne (par augmentation du nombre des bâtonnets de la rétine). Elles sont rafraichissantes, toniques et diurétiques. Le pancréas profite de la myrtille (action endocrine et antidiabétique et exocrine et antiinfectieuse). Mességué, mais aussi Fournier reprenant Winternitz indiquent qu’une décoction de baies aspirées par le nez serait excellente en cas de rhinite. En externe, elle serait bienfaisante sur de l’eczéma, et en confiture, Winternitz, cité par Fournier, explique qu’elle serait utile en enveloppement sur des dermatites qui démangent.
Elle aurait une activité antitumorale sur les cellules cancérigènes du côlon, du sein, col de l’utérus et prostate et serait aussi utile pour les personnes âgées, au niveau mémoire, troubles du comportement moteur, équilibre et coordination (Grand manuel de phytothérapie).
Les feuilles sont toniques, diurétiques, antiseptiques urinaire et digestive et aident en cas de diabète. On les utilise également dans les inflammations oculaires et la toux. En externe, on peut les utiliser contre les inflammations buccales, les maladies de la peau, ulcères, brûlures, pertes vaginales.
Attention, en cas d’ingestion à hautes doses et sur un long terme de feuilles de myrtilliers, cela pourrait provoquer une intoxication pouvant aller jusqu’à la mort. En cas de diabète, préférer ainsi les baies, sans toxicité.
Galénique
Infusion: 1 poignée de feuilles (10g) pour 1 litre ou 1cs pour 1 tasse (diabète: ajouter la même quantité de fraisier ou mûrier noir, galéga, noyer, géranium Robert)/4 poignées de fruits par litre (50 à 80gr), jusqu’à 6 tasses en cas d’infection intestinale, également pour le bétail.
Décoction en externe: 2 poignées (30 à 40g) pour 1 litre
Macérât de bourgeons glycérinés: selon posologie. C’est un protecteur, que cela soit au niveau mental, vasculaire pancréatique ou digestif, il convient bien au sujet acide, à la structure silicique fragile. Il aide à se protéger de ses propres pensées négatives.
Macérat solarisé de feuilles: en massage local et régulier sur le visage, l’huile permet de stimuler la circulation des capillaires (couperose) et de réduire les inflammations.
Jus ou fraiches (o,5 à 1kg/j), en cas de diarrhée 10ml plusieurs fois/jour ou pour un apport non négligeable en nutriments.
Poudre: diarrhée de l’enfant, 150mg par kilo de l’enfant/4 gr. toutes les 2 ou 3 heures
Femmes enceintes ou allaitantes: elle peut être employée sans risques fraîches. En l’absence de données pour les fruits secs, elle n’est pas recommandée sous cette forme en thérapeutique, mais il n’y a pas de précaution sous forme de compléments alimentaires.
En théorie, elle pourrait potentialiser les médicaments antidiabétiques.
Utilisation culinaire
Jus, sirops, vin, compotes, confitures, tartes, gâteaux, colorant pourpre pour boisson
Potages, sauce aux fruits ou chasse
Muffins aux myrtilles (recette à venir)
Tartelettes au myrtilles (idem)
Séchées, à la place des raisins secs ou moulues pour les mélanger à d’autres farines.
Myrlie (vin ou eau de vie de myrtilles, comme plaisir ou lors de troubles intestinaux)
La propriété colorante de ces baies la rend fort utile pour la teinture et la peinture.
Avertissement: les informations contenues dans cet article le sont à titre informatif uniquement. Elles ne peuvent se substituer à un traitement médical, je ne suis pas médecin ni thérapeute.
Bibliographie
Originale, surprenante, cette recette ravira autant votre vue que vos papilles! C’est une recette typique du Trentin Haut-Adige. région du Nord de l’Italie. Je l’ai agrémentée ici de feuilles d’orties qui complètent la richesse nutritive des myrtilles.
Ingrédients pour 4 personnes:
Préparation:
Bellis perennis, Astéracées
Du haut de ses 10 cm, la pâquerette reste discrète, mais pas pour tout le monde! Quel enfant n’a pas cueilli un jour une pâquerette? Je me souviens que j’en faisais des bracelets et des couronnes. Si la rose parle le langage des amoureux, la pâquerette est celui de l’enfance. Cette Belle connue de tous mais sous-estimée cache de nombreux trésors à découvrir. Bonne découverte!
Evolution d’une pâquerette, du bouton à son cône dénudé:
La fasciation, une malformation relativement rare des tissus de la tige:
Description
La pâquerette, de la famille des anciennes composées, les Astéracées, pousse dans les gazons, les prés et les pâturages riches ainsi qu’en bordure de chemin jusqu’à 2400m. Elle se complaît dans les jardins “contusionnés”, tassés, tondus, traumatisés, ce qui signe une de ses utilités médicinales. Petite, mais robuste, elle supporte allégrement les gelées printanières et les 1ères neiges, on peut ainsi la trouver quasi toute l’année. Elle est originaire d’Europe, mais largement naturalisée en Asie et en Amérique.
C’est une petite plante sans tige (c’est un pédoncule, la tige de la fleur), avec des feuilles spatulées (en forme de spatule) et un peu dentées sur les bords et disposées en rosette à la base de la hampe florale. Les capitules floraux sont formés d’une couronne de fleurs ligulées (languettes) blanches femelles stériles, souvent rosées sur le sommet de la face inférieure et d’un coeur de fleurs jaunes tubulées (tube) bisexuées. Le fruit est en forme de graine de sésame ne dépassant pas 1mm. Il n’a pas comme de nombreuses autres astéracées d’aigrette qui est disséminée par le vent. La nuit ou quand il pleut, la pâquerette s’incline et se ferme pour se protéger et le jour elle suit le soleil.
Composants
Des saponines, des flavonoïdes (isorhamnétine, kaempférol), de l’inuline, des mucilages, des substances amères, des tanins, des acides organiques (malique, vinique, acétique et oxalique), des manthocyanes, de l’huile essentielle. Elle contient les mêmes polyines que l’arnica. Elle est riche en potassium, calcium, magnésium, vitamines A et C (même quantité que dans un citron!), 2% de protéines, glucides, carotène.
Propriétés médicinales
La pâquerette est passée à peu près inaperçue des médecins de l’Antiquité et du Moyen Age, Pline est quasi le seul à la nommer sans en dire grand-chose. C’est au 15 et 16ème siècles qu’elle s’est fait une place, utilisée contre toutes sortes de maux. Puis une ordonnance allemande de 1793 a prescrit sa destruction complète pour être passée pour abortive, conception aujourd’hui disparue. Aujourd’hui elle est peu utilisée, plutôt familialement, on ne la retrouve ainsi pas dans les grands livres de phytothérapie et elle a été rayée du Codex.
La pâquerette est un grand remède des enfants, elle mêle toujours à ses actions douceur et efficacité; pour l’acné du nourrisson, on peut en faire des lavages et lotions (ses saponines sesquiterpènes contribuent à la cicatrisation sans trace, à la formation de nouvelles cellules de la peau et au métabolisme pendant les périodes de transition hormonale). Pour les enfants atteints de dermatite atopique, les lavages de la peau permettent d’atténuer les démangeaisons (infusion de pâquerettes en compresse et en interne). Le gel de pâquerette se montre efficace en cas de problème important d’acné chez les jeunes filles (avec règles douloureuses). En compresse, elle est aussi utile sur les coups et ecchymoses, elle est ainsi considérée comme l’arnica des plaines. Au vu de sa douceur, elle est toute indiquée aussi dans les constipations enfantines. Elle était autrefois réputée comme bonne reconstituante et administrée en tisane aux enfants chétifs. Mais elle est également utile chez les adultes, en cas de claquages, entorses, contusions ou hématomes et que la blessure s’accompagne d’une sensation de froid, grâce à son action antihémorragique, antiinflammatoire et sédative, comme celle de l’arnica. Elle aurait encore des vertus anti-allergiques et antimicrobiennes1, tonique, dépurative (peau, reins, poumons et intestins) et expectorante. À l’image de son rôle écologique, elle permettrait également de réguler les déséquilibres du calcium dans le corps tels que les nodules calciques, l’arthrose, la décalcification, l’artériosclérose, etc2.
En médecine chinoise, elles sont réputées comme stimulantes du foie en remède contre la toux, les maladies de peau douloureuses (eczéma, psoriasis…), les maux de tête, l’hypertension, les étourdissements et l’insomnie, ainsi qu’en l’absence de menstruations, un ensemble de symptômes pouvant être attribués à un syndrome de blocage de l’élément Bois en Médecine Traditionnelle Chinoise.
Elle n’aurait aucune contre-indication.
Galénique
En tisane: pour une action sur le transit, 2 à 3 tasses dans la journée. En mélange contre les refroidissements ou en cure dépurative. En externe, compresses, cf propriétés.
En cataplasme: les fleurs pillées à poser sur un coup, bosse, entorse ou encore une ulcération.
En teinture-mère: c’est l’essence de l’intouchabilité, de l’intégrité et de la candeur. Elle symbolise le maintien de l’innocence enfantine et de la pureté. Elle est d’une grande aide dans les blessures psychiques et physiques occasionnées par l’emploi d’une force déchaînée, notamment en cas d’abus sexuels, pour les blessures avec un sentiment d’avoir subi un tort ou fait subi un tort à son corps comme un claquage musculaire en le forçant3. Pour désinfecter les plaies et les blessures, améliorer les ecchymoses des parties molles.
En sirop: à ajouter aux tisanes en cas de refroidissement.
En macérât huileux: l’huile est à utiliser sur les bosses et les ecchymoses, surtout sur les coups portés aux parties molles ainsi que sur le buste (action sur le long terme). L’huile est cicatrisante sur les petites blessures. On peut l’associer à l’arnica pour les chocs, le souci pour les petites blessures, le millepertuis pour la cicatrisation et le forsythia pour le buste. Idéale aussi après un accouchement.
En élixir floral: il aide à synthétiser les informations et à les intégrer dans une perspective globale, il équilibre les 2 cerveaux et s’adresse donc aux personnes qui collectent des informations diverses et variées et qui ont des difficultés à les intégrer dans un ensemble complet et cohérent. Un élixir idéal pour ceux qui doivent organiser ou planifier un projet, prendre du recul, avoir une vue d’ensemble qui ne soit pas au ras des pâquerettes.
En vin: selon Cazin4, 2 poignées de fleurs fraîches infusées dans 1 litre de vin blanc pendant 15 jours constitue un remède contre les migraines dues à un choc ou une commotion, 1 verre le matin.
Histoires et traditions
Elle devrait son nom à ses fleurs qui fleurissent à partir de Pâques ou du vieux français, pasquier, signifiant pâturage. Belle et vivace-Bellis perennis-, elle a été chantée par des poètes et représentée dans de nombreuses tapisseries du Moyen Age et de la Renaissance.
Une légende raconte que la pâquerette est née des larmes versées par Marie Madeleine quand elle ne trouva pas Jésus dans son tombeau au jour de sa résurrection. Ou selon une croyance populaire, à l’origine les pâquerettes étaient complètement blanches. Le jour de la naissance de Jésus, un petit berger qui ne possédait rien, l’offrit au fils de Marie qui le baisa du bout des lèvres. C’est depuis ce jour que le cœur de la fleur est jaune d’or et que le bord est marqué de rose à l’endroit du baiser. Une autre légende veut qu’un jour l’enfant Jésus se piqua avec une épine, et son sang coula. Pour le consoler sa mère lui cueillit une pâquerette. Une goutte de sang coula sur la corolle et c’est depuis cette époque que les pétales de cette fleur sont teintés de rose.
Les pâquerettes survivant très bien aux tontes répétées même très rases dans un gazon, où elles sont particulièrement visibles, elles ont donné lieu à l’expression « au ras des pâquerettes » signifiant « au ras du sol » et, métaphoriquement, « sans intelligence ».
En cuisine
Parties utilisées: feuilles et capitules (fleurs).
Les feuilles sont tendres et croquantes, légèrement aromatiques, les fleurs un peu poivrées. On peut les consommer crues ou cuites. C’est un bon légume cuit. Les boutons floraux peuvent être mis au vinaigre. Les jeunes feuilles sont comestibles en salade et les plus âgées cuites. Les graines peuvent également se consommer, si vous avez la patience de les cueillir. Les fleurs parsemées sur une soupe lors du service s’ouvriront, effet surprise garanti!
Dans certaines régions d’Italie, les rosettes s’ajoutent aux potages ou aux farces des foccacia.
Recettes, idées:
Bibliographie
Notes
1 Fleischhauer et Sussmuth, Pantes sauvages médicinales, 2021, Ulmer
2 Selon Wikipedia, pâquerette
3 Selon Kalbermatten, Teintures-mères végétales, 2017, ATVerlag
4 Dans Thévenin, les plantes sauvages, 2012, Lucien Souny
Verser de l’eau bouillante sur les fleurs, ajouter le citron coupé en rondelles et laisser macérer 24h. Filtrer, ajouter le sucre au liquide (poids égal liquide et sucre). Porter à ébullition et laisser épaissir, remplir une petite bouteille et refermer immédiatement.
A utiliser dans une tisane en cas de refroidissement.
Idéal en remplacement des cornichons sur une raclette!
Une quiche toute douce, nourrissante et légère qui se déguste froide ou chaude.
Chaque printemps, l’ail des ours est partout… Mais on ne sait pas toujours quoi en faire à part le traditionnel pesto. Voici donc quelques idées!
Pour varier les pestos:
Macérations:
Aromate:
Recettes culinaires:
Avec les tiges, fleurs en boutons,…
Attention lors de la cueillette! Pour rappel voici un petit aperçu des confusions possibles:
Le noisetier est l’un des premiers arbres à être en fleurs. Cette année, j’en ai déjà vu le 10 janvier..
Vous rêvez d’harmonie ou d’invisibilité? Vous avez des problèmes de circulation ou pulmonaires? Vous cherchez une source ou votre Source intérieure? Vous connaissez la rhabdomancie? Voici les fabuleuses histoires du noisetier:
Le noisetier, un des seuls arbre qui a conservé une réputation magique, est un très très très vieil arbre, il date de l’ère secondaire (celle des dinosaures en bref). Il aime bien pousser à l’ombre du frêne et du charme et fait une bonne coloc avec le chèvrefeuille. Ses chatons (des fleurs mâles donc, rien à voir avec les chats), apparaissent tôt dans la saison, et si on regarde bien, on peut voir les petites, mais belles fleurs femelles rouges.
A Pompéi, on a retrouvé des corps carbonisés, mais aussi des végétaux, dont des grandes noisettes, indiquant que l’arbre a été rapidement cultivé. Dans la mythologie gréco-romaine, Hermès utilisait une branche de noisetier pour enseigner l’amour, l’équilibre et l’harmonie (peut-être devrait-on tester à l’école?). Dans le symbole médical de certains pays, les 2 serpents entourant le bâton d’Hermès, symbolisant l’amour est en noisetier (bon, d’autres auteurs disent que c’est du laurier, allez savoir depuis le temps!). Mercredi, jour de Mercure (l’Hermès romain), c’est donc le jour du noisetier, de l’amour et de l’harmonie entre les hommes. Peut-être ne devrait-il y avoir que des mercredis??
Plus près de nous, Charlemagne en généralisa sa culture. Chez les Celtes, c’était un des 7 arbres sacrés, c’est l’arbre de la Source, de la connaissance et de la créativité. Magiciens, conteurs, druides, artistes, c’est votre arbre! La noisette symbolisait la sagesse intérieure, les enveloppes dures de celle-ci symbolisant les efforts à fournir pour atteindre la vérité et dépasser le monde des illusions. Et manger des noisettes procurait la connaissance des arts et des sciences secrètes.
Pour les exercices pratiques: méditation sous ou près d’un noisetier, création artistique, recherche de réponses personnelles ou écriture automatique, voire même dormir sous un noisetier, ce qui permettrait d’avoir des rêves prophétiques. A tester!
La rhabdomancie, vous ne connaissiez pas ce mot, hein (bon moi non plus!), eh bien, c’est l’art de trouver des sources ou des cours d’eau, et les sourciers utilis(ai)ent une branche de noisetier qui est sensible à l’eau et à l’humidité. C’est même le bois qui conduirait le mieux les énergies.
Dans le langage des fleurs, le noisetier désigne le désir et la capacité de réconciliation.
Et l’invisibilité dans tout cela? J’y viens! Il y a beaucoup de croyances liées au noisetier, en voici quelques-unes:
Mangées ou portées sur soi, elles apportent sagesse et fertilité. Beaucoup de traditions accordaient de l’importance aux noisettes au moment des noces. Donner des noisettes à une mariée assurera son bonheur
Accrocher les noisettes en collier et le suspendre dans la maison apportera chance.
Pour protéger une plante, tracer un cercle autour d’elle avec une branche.
Contre la foudre, mettre des branches dans l’encadrement d’une fenêtre, et pour protéger du feu, placer 3 épingles en bois de noisetier dans la maison.
Pour un souhait, confectionner une couronne avec des brindilles, la poser sur sa tête et penser très fort à son vœu. Ces couronnes assurent aussi l’invisibilité…
Pour faire pleuvoir, battre l’eau des mares avec des baguettes.
J’avoue n’avoir jamais essayé toutes ces pratiques, mais en partant du fait que le chaton en tisane aide à maigrir, il pourrait aider à devenir moins visible, non? Euh..
Pour les jardiniers, le noisetier produit un humus alcanisant et ses feuilles riches en matière organique améliorent le sol. C’est un arbre très nourricier pour les abeilles au sortir de l’hiver et utile à l’équilibre écologique.
Pour finir, voici ses nombreuses propriétés culinaires et médicinales:
Culinaires:
Les très jeunes feuilles et les bourgeons frais agrémentent salades et soupes. Les chatons (avec leur pollen) sont utilisés pour allonger la farine, mariner, en chutney ou en bonbons chocolatés.
On trouve dans les feuilles des huiles essentielles.
La noisette est riche en vitamines A, E, B1, B2, E, PP, en oméga 3, en fibres, acide folique, cuivre, fer, potassium, magnésium, manganèse et phosphore.
Nutritive, elle contient 16% de protéines et 62% d’huile de grande qualité, 5% d’eau, 1o% de glucides.
L’huile a un effet bénéfique sur le système nerveux, régule le cholestérol et prévient l’artériosclérose.
Idées recettes:
Chatons aigres-doux : les chatons encore fermés peuvent être mis dans une marinade aigre-douce et être servis en apéro. Porter à ébullition les chatons avec un mélange d’un volume de vinaigre et d’un volume de jus de fruits avec un peu de miel, ajouter des épices (genévrier, piment, poivre,…), saler léger. Après 10 minutes de frémissement, verser chaud dans un bocal. Laisser mariner 3-4 semaines.
Chatons au chocolat: enrober les chatons de chocolat fondu (au plus simple: mettre les chatons dans le chocolat fondu, mélanger et les retirer avec une fourchette), laisser sécher sur une surface non collante. Je les ai enrobés ici de poudre de noisettes.
Médicinales :
On utilise toutes les parties de la plante : chatons, écorces, feuilles et fruits.
Etant le meilleur bois pour faire circuler l’énergie, sur le plan médicinal, on l’utilise pour les problèmes de circulation. Il resserre les tissus, a une action anti-diarrhétique, est conseillé dans les règles trop longues. Les Celtes disaient que son énergie calme, fortifie et clarifie l’esprit. On sait maintenant que les noisettes sont bonnes pour le cerveau, le vieillissement cellulaire et le système nerveux.
Râpées avec du miel, elles soulageraient la toux.
L’écorce est utilisée contre les fièvres et les diarrhées légères.
Les chatons sont amaigrissants et font transpirer, ils ont un effet détox et sont riches en calcium, magnésium et fer.
L’huile a un effet positif sur le cholestérol.
Les bourgeons du noisetier soignent les problèmes de poumons et de capacités respiratoires, les problèmes liés au foie, de sclérose, de cholestérol, il protège aussi le système cardiovasculaire et la circulation. En nous reliant à notre propre Source, il nous aide à prendre notre juste place, c’est le bourgeon de la communication avec l’extérieur, il lui apporte la capacité de s’ouvrir à l’amour, aux autres, à la sagesse et à l’harmonie. Le type noisetier est une personne hypersensible à l’environnement, notamment à l’humidité.
En élixir floral, il permet de se connecter à sa créativité et à son plaisir et facilite la sociabilité.
En hydrolat, il est utile contre les troubles cutanés.
Selon la médecine chinoise, le poumon est le seul organe noble qui soit en communication avec l’extérieur.
C’est en outre un arbre souple et adaptable, qui évolue selon le temps, durant les périodes sèches, il ramène ses branches à lui et si le temps est humide, il les écarte pour tenir son tronc à l’abri de l’eau. Il ressent intimement les énergies qui l’entourent, s’y adapte avec sagesse et les tempère.
En externe, l’infusion est utile pour les affections buccales, la décoction en compresse pour les ulcères variqueux, ou problèmes de peau. L’huile de noisette est agréable à utiliser pour soigner les crevasses du sein et les peaux sèches et irritées.
Posologie: Infusion de feuilles: 25gr/l., de chatons 1 à 2 cs par tasse sur 1-2 semaines.
Décoction de racines : 30gr/l
Pas de contre-indications, sauf pour les personnes allergiques à son pollen ou aux oléagineux!